Osteopathie

L’ostéopathie n’a fait que récemment son apparition dans le monde vétérinaire. Il s’agit d’une méthode de guérison holistique qui a été développée à la fin du 19e siècle. Holistique ne signifie rien d’autre que “d’un seul tenant”. Chaque particule de notre corps est directement ou indirectement reliée à une autre particule. Par exemple, un problème de foie peut provoquer des problèmes de peau ou une entorse à la cheville peut provoquer des douleurs dans le bas du dos, etc.

L’ostéopathie est entièrement basée sur l’anatomie, la physiologie et la neurologie du corps et n’est pas synonyme de thérapie “magique”.

Indications de l’ostéopathie chez les chevaux :

Indications possibles :

  • Problèmes orthopédiques et de dos :
    Marche irrégulière, trébuchements fréquents, moins bonne utilisation du dos, musculature réduite, changements de galop difficiles, difficulté à maîtriser l’arrière-main.
  • Problèmes internes :
    Une digestion non optimale, des coliques ou des diarrhées récurrentes.
  • Problèmes de fertilité :
    La jument qui n’est pas en chaleur, une jument qui n’est jamais pleine , les “juments pisseuses”.
  • Problèmes de comportement :
    Un cheval ne naît pas indiscipliné ! La véritable cause des chevaux indisciplinés n’est donc que rarement due à un mauvais caractère.
  • Problèmes à la monte :
    Le cheval fonctionne plus difficilement d’un côté, le cheval s’accroche au mors, a du mal à sauter un obstacle.
  • La prévention :
    Nous imposons à nos chevaux un mode de vie qui n’est pas du tout naturel. Un cheval à l’état sauvage se déplace et mange presque toute la journée. Nous enfermons souvent nos chevaux de sport pendant 23 heures par jour et leur donnons une grande portion d’aliments énergétiques deux fois par jour.

L’ostéopathie peut ici prouver sa valeur préventive. Le corps est remis en état de fonctionner aussi bien que possible malgré les restrictions et les conditions de vie non-naturelles que nous lui imposons. Les blocages peuvent être traités de cette manière avant que le cavalier ne s’en rende compte et avant qu’ils ne causent des problèmes cliniques.

En règle générale, dans le cas de problèmes aigus, il faut d’abord consulter un vétérinaire.
Dans de nombreux cas, un ostéopathe pour chevaux refusera de traiter un cheval souffrant de coliques sévères ou un cheval qui est soudainement très boiteux.

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